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     « Allons, je ne vais pas m’abaisser à cet instinct quasiment animal, de me battre roues contre roues avec ce concurrent. » Tout à ses réflexions philosophiques, Johnny-Servoz Gavin, pilote des années 60 aussi talentueux que fantasque, nous livre l’étrange paradoxe de la course automobile.

 

       Banc d’essai technique, spectacle mécanique, sport de haut niveau, jeux de cirque ? A l’époque, ils sont en tout cas nombreux, gentlemen drivers, aventuriers en recherche de sensations fortes et amateurs sans le sou à se mesurer tous les week-ends sur les routes et les circuits.

 

     Course d’endurance comme aux 24 Heures du Mans, purs sprints en monoplace, rallyes ou courses de côté plus démocratiques, toutes, parfois avec les mêmes pilotes, contribuent à écrire la légende en lettres d’or.

 

      Ce qui fera dire à Ernest Hemingway : « Il n’existe que trois sports : la tauromachie, les sports mécaniques et l’alpinisme ; les autres ne sont vraiment que des jeux. » Une époque où pour le public, comme pour les pilotes, il s’agit de vivre libre et vite. Dérapages, vitesse, essence brûlée, gloire, danger. Comment entrer à fond dans cet univers de fureur et de vie. C’est en capturant des fractions de seconde de cette frénésie que va naître DPPI en 1965.

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